Le nœud paresseux

Ma propre langue m’élude.

Tes mots effacent ma peau.

J’ai perdu ma signifiance à ton côté.

Avalant tes mains, ton parfum tourmentant.

Je ne réussis pas à fermer mes yeux.

J’aperçois tes mouvements en conclusion.

 

J’ignore les oracles et les cloches.

J’enlève ta mémoire, ta chaleur fallacieuse.

Chassant des histoires, des pièces mutilées.

Entre nous, on est que des enfants maladroits,

Cruels et saturants. Je ne me connais plus.

Je déserte ma foi et la musique me trouve.

Irréversibles, toi et moi, le ciel me crache dessus.

 

Mes cauchemars se souviennent de tes caresses

Prétentieuses. L’odeur de ta gorge, le malandrin

Des sensations. Tournant toutes les pages sans nombres.

Émiettant nos ornements en or faux, souterrain, désastreux.

J’entends les voix de mon enfance, le courage monotone,

Et je retrouve le mouvement dans mon corps, en opposition,

Sexualité clandestine, rêve déroutant, l’écueil enflammé.

Sir-john-hoppner-a-portrait-of-a-lady,-elizabeth-spencer-churchill

“Portrait of Lady Elizabeth Spencer-Churchill (most likely)” by John Hoppner (1758-1810)

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